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Sieger köder (1925–2015) était soldat allemand pendant la Seconde Guerre mondiale. Il fut fait prisonnier pendant qu’il combattait sur le front en France. Après sa libération, il a commencé une formation pour devenir orfèvre. Il s’est ensuite inscrit à l’Académie nationale des beaux-arts de Stuttgart.
Köder s’est consacré à la peinture et a enseigné l’art pendant douze années, avant d’entamer d’autres études à Tübingen : la théologie catholique. Ordonné prêtre en 1971, il a exercé son ministère jusqu’à sa retraite en 1995. Mais il n’a jamais cessé de peindre.
Puisant dans ces deux vocations, l’art de Köder a trouvé son épanouissement pendant ses années de ministère. On trouve ses retables, tableaux, fresques et vitraux partout en Allemagne et bien au-delà. Ses représentations de la crucifixion, de la souffrance innocente, se comprennent à la lumière de son histoire personnelle pendant la guerre et sa captivité. On l’a qualifié de « prédicateur par l’image ».
Mais alors que son œuvre acquerrait une notoriété mondiale, il refusait de s’en attribuer le mérite. Lors d’un entretien, il déclarait : « Des gens viennent à Ellwangen et demandent à voir le peintre. S’ils s’intéressent autant au peintre, c’est qu’ils n’ont rien compris à sa peinture. »

Sieger Köder, Le Repas, sur une tenture de carême intitulée Espoir pour les exclus, 1996