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    Fall leaves

    Pourquoi je scolarise mes enfants à la maison

    par Paisley Hillegeist

    lundi, le 26 janvier 2015

    Autres langues: English

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    Je rends grâce au Seigneur de m’avoir donné l’occasion de scolariser mes enfants à domicile. On me pose souvent la question : pourquoi, puisqu’il y a de si bonnes écoles de quartier, scolariser nos enfants chez nous ? Voici quelques-unes des raisons de notre choix :
    • Nous avons la liberté de prier, de lire la Parole de Dieu et de discuter de questions d’ordre spirituel à mesure que celles-ci se présentent au long de la journée. 
      Nos programmes sont fortement personnalisés. Chaque enfant passe chaque jour du temps en tête à tête avec son professeur. 
    • Nos enfants ne sont pas régulièrement exposés à la drogue, à l’alcool, à la promiscuité sexuelle. Lorsque nous observons cela en public, nous en discutons ensemble.
    • Nous pouvons partager ouvertement notre foi à l’extérieur, sans subir les pressions de la culture de l’école, avec ses cliques et ses intimidations.
    • L’apprentissage des choses de la vie quotidienne se fait ensemble. Comment tenir ses comptes, comment envoyer un paquet à la poste. Apprendre à faire la lessive, ou la cuisine. Faire les courses en dénichant les meilleures affaires.
    • Apprendre à construire un poulailler ou à abattre une dinde. Tout cela fait partie de ce que nos enfants apprennent pendant la classe, à la maison.
    • Nous avons le temps de chercher à vivre une vision chrétienne des relations humaines. La réconciliation et l’amour sont au cœur de nos journées d’école. La construction de la personnalité est première.

    D’un point de vue historique, la scolarisation à domicile était la norme. C’est à la maison que Jésus a reçu l’essentiel de son enseignement. C’est chez eux que la plupart des pères fondateurs de notre pays ont été scolarisés. De fait, ce n’est que depuis deux siècles que les gens acceptent de laisser l’Etat instruire leurs enfants. Le Seigneur m’a confié mes enfants pour une courte durée. Et selon les paroles du Christ, « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Matt. 22,21). Mes enfants appartiennent à Dieu, non à l’Etat. 

    Cela dit, nous ne délaissons pas les enfants de nos écoles locales. Pas plus que nous cherchons à nous couper de la vie de notre quartier. Nous nous impliquons, en famille, dans certaines activités parascolaires comme les groupes de théâtre. Les enfants et moi-même chantons pour les pensionnaires d’une maison de retraite et distribuons des repas avec une banque alimentaire dans notre secteur. Scolariser ses enfants à domicile ne veut pas dire s’exclure de la société. Bien au contraire, cela libère du temps et nous permet de servir et de nous engager mieux que si nous étions soumis aux horaires d’une école.
    J’admire et respecte les personnes qui, dans le cadre de leur ministère et de leur foi, s’investissent dans les écoles de quartier. Mon mari enseignait les mathématiques dans les quartiers hispaniques de l’Est de Los Angeles pendant les premières années de notre mariage. Nous nous sommes rencontrés parce que nous avions tous deux une passion commune pour le travail auprès des plus jeunes des membres de gangs et pour leur faire connaître Jésus.

    Le chemin avec Jésus est différent pour chacun. Certains sont peut-être appelés à scolariser leurs enfants à domicile, d’autres non. Mais je crois de tout mon cœur que la meilleure contribution que je puisse faire à la société, c’est d’élever mes enfants de façon à les aider au mieux à devenir les hommes et les femmes que Dieu les appelle à être. Voilà pourquoi nous les scolarisons chez nous.

    Traduit de l'anglais par Bríd Kehoe

    Paisley Hillegeist et son mari Jon vivent dans le Connecticut. Ils ont toujours scolarisé leurs enfants – 14, 11 et 9 ans – à domicile. Traduit de l'anglais par Bríd Kehoe.


    Pour un counterpoint, lisez l'article de Catherine McNiel, Le chrétien et l'école publique – quel futur ?


     


    A home-schooled boy building a structure with marshmallows and sticks.
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