Il est clair que le Sauveur parle de son avenir. Tant que le Fils de l'homme n'est pas revenu, il nous reste beaucoup à demander. Nos regards doivent être dirigés droit sur son retour, et sur le grand salut de la création entière qui aura lieu par ce retour. Ne nous lassons pas de répéter par nos prières et nos supplications : Que ton règne vienne, et Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Toute autre demande n'a qu'une valeur secondaire, et importe peu dans le royaume de Dieu. Le Sauveur parle premièrement du temps où l'Eglise, la communauté de Dieu, sera sur terre comme une veuve, — une veuve abandonnée, dans la détresse. Mais alors nous entendons Jésus, lui-même, nous dire : « Je ne veux pas vous laisser orphelins, je viens vers vous. » Il ne veut donc pas notre perte, il veut être avec nous jusqu'à la fin du monde. Tant que Jésus est là, la communauté de Dieu n'est pas une veuve, et les enfants de Dieu ne sont pas des orphelins. Dans l'Evan­gile de Jean, le Sauveur promet l'autre Consolateur, le Saint-Esprit, afin que les siens ne soient pas orphelins, et, à la Pentecôte Il a visité ses enfants avec toutes les forces et les grâces divines de cet Esprit Saint.

Le cri des élus et leur salut