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    Morning over the bay

    Zèle pour la cause de Dieu

    par Christophe Blumhardt

    mercredi, le 18 février 2015
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    • Sergio Dias

      Que l'Eternel aie pitié de nous!

    • KACOU Miezan Francis

      Gloire à DIEU!! Parler de JESUS CHRIST doit être au centre de toute vie chrétienne. Amen!

    Ce qu’il nous faut aujourd’hui, ce n’est pas une confession de Jésus-Christ, mais sa personne. Dans les Évangiles, nous ne trouvons aucune « confession » qui se rapporte à lui, mais il est au centre, lui, et lui seul. Tant de choses se sont interposées entre lui et les hommes ! Maintenant il faut qu’il reprenne ses droits.

    « Vous venez d’en bas », dit le Sauveur ; vous êtes des produits de l’histoire, historiquement sur terre ; « Moi, je viens d’en haut », je ne suis pas une personnalité historique, je ne dépends de rien : ni d’un père, ni d’une mère, ni d’un temple, d’un peuple ou d’une coutume ; rien ne m’a préparé que Dieu lui-même. Et maintenant, il nous dit : Suivez-moi ! Celui qui me confesse — moi qui suis en dehors de l’histoire — celui qui vit parmi vous sans attache, qui, en dehors de votre piété et de votre justice, prend les ordres de Dieu seul, celui-là, je puis le reconnaître devant mon Père céleste. Les autres, ceux qui ne se soucient que des produits de l’histoire, sortis de la famille, de l’État, de la nation, de l’Eglise, ceux-là ne me confessent pas et je ne puis pas non plus les confesser.

    Le christianisme souffre parce qu’il confesse trop peu son maître et trop les sociétés, les nationalités, les produits de l’histoire. C’est ce qui explique l’opposition qui fermente aujourd’hui contre le christianisme, tempête qui gronde maintenant contre les institutions établies. Si les enfants de Dieu se taisent, il faudra que les pierres crient. Il faut qu’il y ait des secousses pour que Jésus-Christ puisse faire irruption quelque part dans le monde — lui, cet être libre, ce simple homme de Dieu, ce Fils de l’homme. Il nous apportera d’en haut des coutumes divines : il nous fera naître, nous aussi, d’en haut sur cette terre.

    Si nous sommes des chrétiens comme les autres, ce n’est pas la peine que nous soyons en ce monde. Nous devons lancer un torrent divin dans le monde. Avec nous, Dieu doit pénétrer dans le monde. L’humanité se pourrit, s’il n’y a pas toujours présents des hommes dans lesquels Jésus, le libre Jésus, le Fils de Dieu, l’homme libre qui ne procède que de Dieu, peut croître et porter des fruits.

    Dieu ne se contente pas d’en avoir quelques-uns ; au-delà de ces quelques-uns, il regarde à la multitude de ceux qui sont perdus. Abraham ne doit pas être satisfait aux dépens du monde, mais il doit souffrir au profit du monde ; et aux dépens d’Abraham, Dieu veille sur toutes les créatures de la terre. Israël est élu, afin que, par lui, Dieu atteigne d’autres peuples, l’immense masse des hommes qu’Il nomme ses brebis ; et c’est aux dépens d’Israël que Dieu vient aux peuples. Aux dépens de Jésus, Dieu va aux peuples ; c’est aux dépens de la communauté de Jésus que le monde doit être transfiguré.

    Nous devons donc nous dévouer et être, pour ainsi dire, la réserve de Dieu, quand il est à la recherche de ses brebis. Nous recevrons le bien à la fin ; une fois que les autres l’auront en partage, nous le recevrons aussi seulement. Il n’y a pas assez d’hommes aux dépens de qui Dieu pourrait agir. L’égoïsme des humains est trop grand, et cet égoïsme s’est glissé également dans la foi des chrétiens ; ils cherchent en Dieu leur propre intérêt, et à ce compte ils perdent leur esprit combatif et leur solidité de piliers ; ils chancellent, et Dieu n’a plus de point d’appui. Il y en a tant pourtant qui savent mourir pour leur pays, pourquoi ne voulons-nous pas, nous chrétiens, mourir pour notre cause, pour la volonté de Dieu, qui est le père des peuples ? Pourquoi les chrétiens sont-ils si égoïstes ? Ils veulent bien, il est vrai, faire une bonne action pour autrui ; mais s’il s’agit de leur vie, ils fléchissent. Or, il faut qu’il y ait des hommes qui soient remplis d’un tel zèle pour la cause de Dieu, pour les brebis du Seigneur, pour les petits et les misérables, qu’ils ne fassent plus aucun cas d’eux-mêmes.

    On en appelle au sang de Jésus-Christ pour sa propre félicité. Mais la vertu du sang de Jésus-Christ est précisément de nous demander notre vie, afin que vienne le Royaume de Dieu.


    Cet article est extrait du livre Les disciples de Jésus, Plough.

    Photographie Sunrise par Dick Mudde, de Wikimedia Commons.

    A photograph of the sun rising over a lake.
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