Perroquet mulga – Queensland

Le perroquet mulga est l’une des nombreuses espèces insaisissables cachées dans les profondeurs de l’outback australien. Lors d’un voyage d’affaires dans le Queensland, j’ai visité un refuge pour animaux sauvages, dans l’espoir de voir certains de ces oiseaux singuliers. Quand l’un d’eux s’est posé à proximité, je n’en croyais pas mes yeux. C’était une femelle ; ses couleurs sont plus subtiles que celles, flamboyantes, du mâle.


Huard commun – Adirondacks

Je pagayais en canoë sur un lac des Adirondacks quand m’a rejoint une famille de plongeons huards. La mère plongeait pour attraper petits poissons et autres délices, et les laissait tomber dans le bec ouvert de l’oisillon qui attendait. Ils ont suivi mon canoë, nageant même parfois sous le bateau. Lorsqu’ils se sont glissés dans l’ombre sous des arbres, l’un d’eux m’a donné l’occasion de prendre une photo qui met en valeur la beauté de ses plumes.


Siffleur doré – Elsmore, New South Wales

On entend le chant du siffleur doré dans nos forêts d’Australie orientale. L’année dernière, je passais devant une maison juste au moment où un siffleur a percuté une fenêtre, restant momentanément étourdi. Je l’ai délicatement ramassé et, comme il commençait à s’agiter, je l’ai placé sur une branche voisine, en attendant que ses petites griffes s’y accrochent. J’ai pris du recul et j’ai pris cette photo. Quelques minutes plus tard, il s’est envolé.


Balbuzard pêcheur – Esopus Meadows

C’est à couper le souffle de voir un balbuzard replier ses ailes et plonger dans l’eau à des vitesses allant jusqu’à 100 km/h, puis remonter dans les airs avec un poisson se tordant dans ses serres. Esopus Meadows, un petit parc situé sur les rives de l’Hudson, est l’un des lieux de chasse préférés de ces bombardiers en piqué. Dans la lumière d’un matin d’août, celui-ci a décollé directement au-dessus de nos têtes.


Pic à tête rouge – Marais de Plutarch

Certains marais de la vallée moyenne de l’Hudson sont connus localement pour leur population de pics à tête rouge. Je suis monté sur un petit arbre au bord d’un marécage et j’ai dégagé une petite ouverture à travers les branches. Puis j’ai attendu. Cinq ou six de ces oiseaux ont volé autour de moi, poussant des cris aigus tout en attrapant des insectes et papillons de nuit. Mais, pas de chance, impossible de faire une photo. C’est juste au moment où j’allais partir que l’un d’entre eux s’est posé à seulement vingt-cinq pieds de moi. Il s’est perché pendant deux secondes au total. Clic ! Voici comment parfois, trois heures de patience sont récompensées.