Il est inconcevable que Jésus aurait pratiqué une grève de la faim en prison. Jésus n’agirait pas ainsi. Si nous sommes jetés en prison, et que l’autorité militaire nous donne chaque jour à manger, nous l’acceptons avec reconnaissance. Mais si l’autorité militaire exige un travail, un service dans cette prison, qui profite au militaire, directement ou indirectement, alors, il nous faut refuser de l’accomplir. Il y a donc ici une séparation de vie très nette. On pourrait l’exprimer ainsi : Souffre l’injustice, mais ne la commets pas. Et si tu es forcé de souffrir une injustice, alors c’est ton devoir d’agir contre cette injustice, comme Jésus l’a fait, avec sa prière : Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23.34).

La révolution de Dieu