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Checkout« Il vous est avantageux que je m'en aille, » dit Jésus à ses disciples ; parole étonnante ! Aussi se hâte-t-il de l'expliquer : « Car si je ne m'en vais, le Consolateur lie viendra point à vous ; mais si je m'en vais, je vous l'enverrai. » Jamais, non jamais Jésus n'eût tenu ce langage, si l'Église avait dû perdre par son éloignement le bienfait de sa présence, et de la présence de Dieu dans sa personne. Eh ! quelle lumière, quelle grâce pouvait être « plus avantageuse » pour ses disciples que cette présence adorable ? Mais le moment où elle semble devoir leur être ôtée, est celui où elle va devenir plus réelle et plus vivante qu'autrefois, non selon le monde, qui ne voit de réalité et de vie que dans les choses visibles, mais selon Dieu, qui n'en voit, au contraire, que dans les invisibles, dont les visibles ne sont que le reflet éphémère. C'est le Saint-Esprit qui fait cela. Le Saint-Esprit, qui, par un mystère instructif, quoique impénétrable, ne devait dirai-je ? ou ne pouvait descendre du ciel qu'après que le Fils y serait remonté, reprend et continue l'œuvre de Jésus-Christ dans les siens, mais en la marquant de ce caractère qui lui est propre et qui a reçu de lui le nom de spirituel.