
Nul n'est digne des consolations célestes s'il ne s'est exercé longtemps dans la sainte componction. Si vous désirez la vraie componction du cœur, entrez dans votre cellule et bannissez-en le bruit du monde ; selon qu'il est écrit : Même sur votre couche, que votre cœur soit plein de componction. Vous trouverez dans votre cellule ce que souvent vous perdrez au-dehors. La cellule qu'on quitte peu devient douce ; fréquemment délaissée, elle engendre l'ennui. Si dès le premier moment où vous sortez du siècle, vous êtes fidèle à la garder, elle vous deviendra comme une amie chère et sera votre consolation la plus douce.