Nautilus

La piété personnelle est très répandue, mais malheureusement elle est restreinte à ce qui pourrait être appelée une expérience purement religieuse, qui ne tient pas devant Dieu. Un grand nombre de ces mouvements, exclusivement religieux, est apparu ces dernières années ; ils se restreignaient à l’évangélisation, la confession personnelle de la foi, à l’expérience personnelle de notre Sauveur et à une sanctification uniquement personnelle… Bien que nous nous réjouissions de la nouvelle ardeur de ces mouvements, de leur expérience du pardon des péchés à la Croix, et de leur amour envers Jésus, il nous faut dire : l’amour de Jésus et la signification de sa mort sur la Croix ne peuvent pas être pleinement compris, s’ils se restreignent à l’expérience individuelle et subjective du salut. Depuis longtemps on a pu prévoir le désastre résultant de l’influence de la théologie moderne. Il est vrai que ceci nous a montré quelque chose d’important : Dieu est totalement autre que tous les mouvements de salut personnel ou de réforme sociale. Mais en soulignant cette différence il y eut le danger d’éloigner le Dieu vivant, au monde de l’au-delà, et de réduire ou même supprimer, la responsabilité sociale.

La révolution de Dieu