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    Caspar David Friedrich, Croix dans les montagnes

    Toi que j’ai abandonné Tu m’as sauvé

    par Obro Stephane Yago

    vendredi, le 10 mars 2017
    4 Commentaires
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    • Moussas

      Merci de vos articles, c'est chouette. Moi personnellement lorsque quelqu'un me demande de prières pour ceci ou cela, je ne donne pas. Nos prières doivent être un dialogue franchement sincère avec Dieu. Personne pour parler a un autre ne compose de discours. On parle de ce qu'on ressent, rien d'autre. Pourquoi demande t on de prière pour pouvoir prier Dieu. Or lorsque un enfant ne parle pas, nous disons qu'il est malade avant de déterminer de quelle maladie. De même lorsque quelqu'un n'apprend pas pas a parler a son Dieu, il est aussi malade devant Dieu. Donc il faut qu'il se soigne, c'est a dire renouer son dialogue simple, franc, juste et simple avec celui qui sait prêter ses oreilles même dans les bruits et les bavardages des hommes. Ouvrir son cœur pour le renconter et le voir, Dieu est toujours la.

    • abega lirwe

      je veux les prière pour réussir dans la vie.

    • fievin

      merci beaucoup je suis vraiment beni par ces livres, que Dieu vous benisse

    • prosper,ofs

      belle œuvre méditative et priante pour cet octave. félicitations!

    Hier j’étais avec Toi à Gethsémani,
    Tu m’as dit de T’y accompagner.
    Tu étais angoissé,
    Tu étais pris d’effroi,
    Tu manifestais une nature que
    Tu ne m’as jamais montrée,
    Tu étais tout trempé de sueur,
    Tes veines n’ont pas supporté
    la pression de ce que Tu vivais,
    Elles ont éclaté, laissé le sang sortir de toi
    et s’entremêler à Ta sueur.
    Aucun homme ne survivrait à cela.

    Je dormais quand tout ceci se passait,
    Tu m’avais pourtant dit de prier avec Toi,
    Tu m’avais pourtant appelé pour veiller avec Toi,
    Tu m’avais conseillé d’être vigilant
    pour ne pas entrer en tentation,
    Tu m’as même réveillé dans mon sommeil,
    Mais faible et moins soucieux de ce que tu vivais
    j’ai satisfait le désir de ma chair.
    Je me suis endormi encore.
    Quelques heures plus tard j’allais te renier…
    Moi, l’homme si fier qui te disait je t’aime
    quand l’ennemi ne s’était pas encore présenté
    Où suis-je ?
    Moi, l’être tellement sûr de sa foi,
    qui te disait : «je ne t’abandonnerai point»
    Où suis-je ?

    J’ai trouvé ma place dans la foule
    au milieu de tes accusateurs.
    Pendant qu’on t’emmenait
    Ton regard a rencontré le mien.
    Une flamme de Compassion a traversé mon être
    et consumé tous mes membres.
    L’homme que je suis est devenu tout nu
    devant Ton singulier regard.
    Mes vêtements, la foule, les piliers des
    gigantesques bâtiments pouvaient me protéger
    Mais, il a transpercé leurs épaisseurs
    et plus que la lumière du jour,
    J’étais comme en infraction sous
    les projecteurs du Divin Maître.

    Ce que Tu as prédit s’est accompli.
    Le coq chante pour la deuxième fois,
    Trois fois je T’ai renié.
    Je crie la misère de ma foi.

    Kyrié Eleison !
    Christe Eleison !
    Kyrie Eleison !

    Caspar David Friedrich, Croix dans les montagnes

    Caspar David Friedrich, Croix dans les montagnes


    Poème inédit. Mis en ligne avec l’aimable autorisation de l’auteur.

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