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    Morning over the bay

    La tentation

    par J. Heinrich Arnold

    jeudi, le 17 juillet 2014
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    • Dagrou

      Ce message est certes très simple mais très riche en enseignement. Au moment où je l'ai lu j'étais assailli par des pensées qui me fatigue mais j'ai trouvé les réponses à mes inquiétudes. Même si ses pensées redoublent, je sais une chose: Jésus est plus puissant. Que Dieu vous bénisse pour ce message.

    Je me demande parfois si nous ne sommes pas devenus trop mondains à propos de certaines choses. Est-ce que le sport, les affaires et l’argent ne prennent pas trop de place dans notre cœur ? Ce sont, visiblement, des distractions et des tentations du monde. Mais il y a aussi un autre danger. Même les dons de Dieu, comme la beauté de la nature ou les joies de l’amour humain, peuvent devenir un remplacement pour la véritable expérience de Jésus-Christ.

    La Lettre aux Hébreux affirme que Jésus fut tenté, comme n’importe quel humain (Hébreux 2.18). Lorsque Jésus était dans le désert (Luc 4.1), Satan vint à lui avec des paroles des écritures pour le tenter. C’est après la troisième tentation seulement que Jésus le reconnut et lui dit: « Va-t’en Satan ! » (Matthieu 4.10).

    Il y eut un temps où l’idée de la tentation de Jésus me semblait blasphématoire. Maintenant je me rends compte qu’il en était ainsi: il fut tenté comme tout être humain. C’est ce que l’évangile nous affirme. Malgré cela il est clair que Jésus « n’a pas commis de péché » (Hébreux 4.15).

    Où finit la tentation, et où commence le péché ? Si nous sommes tourmentés ou tentés par de mauvaises pensées, ceci en soi-même n’est pas un péché. Si par exemple une pensée impure nous vient et que nous la rejetons, nous ne commettons pas de péché. Mais si nous achetons une revue malsaine pour satisfaire nos instincts sexuels, alors nous commettons bien un péché.

    La question serait plutôt: que faisons-nous face à la tentation — quelle est notre attitude ? Lorsque Jésus fut tenté par Satan, il eut une réponse à chaque tentation. De même, nous devons prier Dieu pour qu’il nous donne une réponse à chaque tentation.

    Nous ne serons jamais complètement libérés de la tentation. Jamais ne devrions-nous espérer une telle chose, car même Jésus n’arriva jamais à cet état. Mais nous devrions demander à Dieu de nous protéger dans la tentation, afin qu’il nous donne, à chaque fois, la bonne réponse au Tentateur. 

    Extrait d’une lettre:

    Je ne peux le dire assez fermement: si vous faites parade de votre silhouette ou de vos cheveux, ou si vous vous habillez de façon à tenter quelqu’un, vous commettez un péché qui mérite la discipline d’église. Jésus nous dit dans le Sermon de la Montagne que si une personne regarde une autre avec un regard impur, elle est coupable. Mais, si volontairement et intentionnellement tu occasionnes une autre à faire cela, tu es aussi coupable qu’elle.

    Paul décrit le combat du croyant contre les mauvaises pensées comme un combat victorieux dans lequel « nous faisons prisonnière toute pensée, pour l’emmener à obéir au Christ » (2 Corinthiens 10.5). Paul considère allant de soi que les hommes aient des arguments et des obstacles dans leur esprit, et que ces pensées doivent être rendues prisonnières pour obéir au Christ. Nous avons tous à mener cette bataille. Ne soyons donc pas surpris quand nous sommes tentés, cela fait partie de la vie.

    Ce qui nous émerveille, c’est la conviction de Paul que ces pensées peuvent être faites prisonnières pour les amener à obéir au Christ. La victoire n’est évidemment pas toujours aussi simple. Il nous faut savoir que la guerre entre le bien et le mal est toujours présente. Cela se passe depuis la chute de l’homme, mais surtout depuis la mort du Christ et la descente du Saint-Esprit à la Pentecôte. Si quelqu’un est tourmenté par de mauvaises pensées, qu’il se rappelle que le combat spirituel est beaucoup plus vaste que son propre cœur, même plus vaste que le cœur de l’église entière.

    L’ennemi est très réel. Si nous le savons, nous ne pouvons pas rester tièdes. Mais le Christ aussi est très réel. Nous trouverons la vraie liberté de cœur uniquement en lui, Jésus-Christ.

    Nous savons, d’après la Lettre aux hébreux, que Jésus fut tenté comme nous (Hébreux 4.15). Il ne commit pas de péché, mais il nous comprend, dans notre tentation et notre misère. Nous devrions tous savoir — chaque frère, sœur, chaque personne, jeune ou âgée — que nous avons un Grand Prêtre, un Roi, un Maître, qui nous comprend. Dans la Lettre aux hébreux il est écrit: « Durant sa vie terrestre, Jésus adressa des prières et des supplications, accompagnées de grands cris et de larmes à Dieu, qui pouvait le sauver de la mort » (Hébreux 5.7). Nous sommes tous coupables, à cause de nos péchés du passé. Ainsi, nous devrions tous vouloir venir à Dieu en prière « avec de grands cris et des larmes », dans la foi qu’il peut nous sauver, ainsi que tous ceux pour qui nous prions.

    Si nous entretenons délibérément de mauvaises pensées, des pensées de pouvoir sur les autres, ou des pensées d’impureté, de haine, ou d’autres mauvaises pensées de ce genre, ces pensées deviendront un jour des actions.

    Mais il est très différent d’être tourmenté par des idées, des images ou des pensées que nous ne voulons absolument pas, et que nous voudrions donner n’importe quoi pour obtenir un cœur pur. Avec notre propre volonté il ne nous sera jamais possible de devenir pur. Et se cramponner intérieurement contre le mal peut même avoir pour résultat que ce mal n’ait encore plus de pouvoir sur nous. Toutefois nous ne devrions jamais oublier que Dieu voit plus profondément que nous. Même si nous nous enfonçons toujours plus dans de telles pensées que nous ne voulons pas, Dieu verra que nous ne les voulons pas, et il nous aidera.

    Même Jésus fut tenté par le diable. Mais il surmonta tout mal par sa confiance parfaite en son Père. Vous serez tentés, vous aussi, et dans ce cas il sera important d’avoir une confiance parfaite en Jésus et dans le pouvoir de la croix. Si vous ne mettez pas votre confiance et votre foi entière en Jésus, vous serez vaincus.

    Le sentiment d’être abandonné par Dieu amène une terrible souffrance. Nous ne pouvons nous imaginer ce que Jésus, le fils de Dieu, a dû ressentir au moment de sa mort en se sentant abandonné. Pourtant malgré cela, Jésus s’écria « Père, je remets mon esprit entre tes mains » (Luc 23.46). Voici la foi suprême: l’expérience de l’abandon de Dieu ne lui enleva aucunement la confiance et la foi en son Père; il remit son esprit entre ses mains.

    Si nous désirons être guéris des blessures que Satan nous a infligées avec ses pièges et ses flèches empoisonnées — par de mauvais sentiments ou de mauvaises pensées — il nous faut avoir la même confiance parfaite en Dieu. Et même si nous ne ressentons encore rien, nous avons à nous abandonner quand même entièrement à Dieu, sans aucune réserve, avec tout ce que nous sommes et tout ce que nous avons. Tout ce que nous avons, en fin de compte, ce n’est que notre péché. Mais nous devons lui soumettre notre péché en confiance. Alors, il nous pardonnera, il nous purifiera, et il nous donnera la paix du cœur. Et ceci nous conduira à un amour qui est indescriptible.

    Lorsque la dépression, ou quelque chose d’autre que Jésus seul menace de régner dans nos cœurs, il nous faut retrouver Jésus. Avec lui, nous trouverons la victoire et la paix. Je suis certain que la croix peut nous donner la victoire sur tout ce qui assaille notre vie, quoique ce soit.

    Extrait du livre La voie du disciple.

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